Dr Hamidou Brahim TRAORE PH _ Neurologue Limoges – Rend hommage à Ladji Yatera et Gagny Diawara
Hommage et Témoignage à Ladji Yatera
En ce 16 décembre 2020, Mon frère et ami Ladji Yatéra nous quitte en laissant derrière lui pleins d’espoir et d’envie de poursuivre le combat politique et le combat pour la vie.
S’il y a une personne qui connait bien Ladji, c’est moi. Nous avons grandi ensemble. Nos pères étaient cousins. Nos mères étaient cousines. Ladji est né dans notre concession juste au moment où mon père était de retour de la Mecque, d’où son prénom – contraction de El hadj.
Nous avons tout fait ensemble. L’orientation dans les études de l’un comme l’autre, nous a conduits à des expériences différentes. Cependant, avec les amis communs du même village, nous nous sommes intéressés à la sensibilisation des scolaires de Boully par des cours de vacances que nous avions initiés. Il était ouvert d’esprit, courageux et loyal.
Ladji avait de nombreux camarades dans sa lutte organisationnelle dans le pays. Depuis 1970 au Lycée de Nouakchott jusqu’à ce triste jour de décembre 2020, Ladji avait toujours suivi la même voie de combat politique. Pendant qu’il était alité récemment, ses propos résonnent encore dans les oreilles quand on parlait des divisions de l’UFP. Pour lui le combat était d’abord national. Il est parti malgré sa lutte contre la maladie – c’est le destin de tout être vivant. Paix à son âme et qu’Allah (Soubhana we taala) lui accorde une immense récompense à l’au-delà – Ameen.
A son épouse Fatou Cissé, à ses enfants, ses frères et sœurs ainsi que toutes nos familles et proches, mes condoléances. Paix à son âme – Ameen.
Dr Hamidou Brahim TRAORE PH _ Neurologue Limoges
Hommage et Témoignage à Gagny Boudalla Diawara
Gagny vient de nous quitter en ce jour du 10 décembre de l’année 2020, c’est le destin de tous et je m’associe à la douleur de sa famille.
Mes hommages à son égard portent notamment sur le volet humain. Je laisse le soin à ceux qui l’ont connu sur le terrain politique de parler de lui dans ce domaine. Pour moi, c’est Gagny le généreux, le courageux, l’intelligent, le courtois, le démocrate, le pieux et j’en passe, que je veux rappeler, aux uns et aux autres, qui il était.
Il comprit très tôt que l’aide au développement passe par l’Ecole. L’école qui l’a formé devrait être soutenue et encouragée à tous les échelons surtout en ruralité. Quoi de plus noble que de s’approcher des siens – dans le village qui l’a vu naître. Il dirigea l’Ecole primaire de Boully en compagnie de notre regretté oncle Yatéra Yassa Demba dit Philippe. Ils étaient arrivés à Boully à l’ouverture des classes en octobre 1960. Leur but, était d’arriver à aider les jeunes élèves et à faire comprendre aux parents combien il est important de s’instruire. D’autres fils de Boully vinrent ajouter leur pierre dans l’édifice dans le même objectif d’encourager l’enseignement à Boully. C’est le cas de Feu Anssoumane Issa Diawara (paix à son âme), Moussa Yassa Diawara (paix à son âme), Kodoré Kilé Coulibaly (paix à son âme) et Sidi Waly Diawara toujours en exercice à Boully. Gagny faisait partie de cette 1ère promotion de l’école de Boully, qui donna l’exemple. Le premier maître appelé communément « Monsieur Sambou », un originaire de Rufisque au Sénégal – c’était en 1945-1946, bien avant les indépendances, était très apprécié.
Les parents de Gagny, grands amis des miens, avaient tout sacrifié pour que Gagny poursuivît ses études. Gagny a honoré sa famille et son village. Il avait une grande loyauté vis-à-vis de ses amis. Sa générosité était connue de tous ceux qui l’ont côtoyé. Ses rires étaient désarmants pour ses contradicteurs. Son courage dans l’intelligence avait fait de lui un homme à s’assumer. Sa courtoisie n’avait pas de borne. Le « petit » comme le « grand » méritait à ses yeux d’être écouté et entendu – c’est ça la démocratie. En sa qualité de doyen des ressortissants de Boully à Nouakchott, il a maintes fois suivi les décisions des plus jeunes. Dans ce cadre il allait à l’encontre des idées traditionalistes qu’il jugeait d’archaïques et de non progressistes.
Pieux, il l’était au plus profond de lui-même. Qu’Allah (Soubhana we taala) lui accorde une immense récompense à l’au-delà.
Tous ses qualificatifs cités plus haut ont une base : la bonne éducation qu’il reçût, le sens du devoir, l’amour pour son prochain.
A ses épouses Fêné Diawara à Paris et Zéïnabou SY à Nouakchott, à ses enfants, à son grand frère Issa Boudalla, actuel chef de village de Boully, à ses frères Boubou Boudalla et Soulé Boudalla, tous deux à Paris, à ses sœurs Diaye Boudalla à Bafarara et Boye Boudalla à Massy en ile de France, ainsi qu’à toute la communauté de Boully et du Grand Guidimaxa, toutes mes condoléances et paix à ton âme- Ameen.
A Diadié Salou Diawara qui le succède en tant que doyen des ressortissants de Boully à Nouakchott, toutes mes condoléances et plein de succès pour les œuvres futures.
Gagny, repose toi en paix- cette paix que nous te souhaitons par la grâce d’Allah (Soubhana we taala).
Dr Hamidou Brahim TRAORE PH _ Neurologue Limoges
Boully.net
Paix à leurs âmes. Qu’Allah soubhana we taala les accueilles au paradis ameen.