Présentation du territoire communal de Boully |
I. La région du Guidimakha |
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Localisation du Guidimakha
La Wilaya du Guidimakha est située au sud de la Mauritanie, à la frontière avec le Mali et le Sénégal. Le chef-lieu de région, Sélibaby, est distant de 640 km de Nouakchott, capitale mauritanienne. Le Guidimakha est la plus petite wilaya du pays avec une superficie de 10 300 km², pour une population de 160 000 habitants. La densité de population (11,3 hab/km²) est ainsi relativement élevée par rapport à la moyenne du pays (environ 2 hab/km²).
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L’environnement au Guidimakha
La Wilaya est constituée d’un plateau sédimentaire sablo-argileux, souvent latéritique, doucement incliné vers le fleuve Sénégal et disséqué par un réseau hydrographique dense. Les oueds découpent le paysage en de multiples barrières naturelles qui entravent les échanges matériels et humains. Les reliefs principaux sont la falaise gréseuse de l’Assaba qui s’impose depuis le nord de la région jusqu’aux limites des communes de Hassi Chaggar et Boully, et la colline d’Artémou qui sépare la commune de Ajar de la commune de Tachott. De nombreuses buttes granitiques sont parsemées dans toute la Wilaya.
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Limites administratives
Le Guidimakha est limité au nord par la Wilaya de l’Assaba (Kiffa) et à l’ouest par la Wilaya du Gorgol (Kaédi). A l’est et au sud, les limites sont des cours d’eau naturel : l’oued Karakoro fait frontière avec le Mali et le fleuve Sénégal avec le Sénégal. Administrativement la Wilaya est divisée en deux Moughataa et dix-huit communes :
- La Moughataa de Sélibaby avec 11 sièges communaux : Ajar, Arr, Baédiam, Gouraye, Hassi Chaggar, Khabou, Ouloumbonni, Sélibaby, Soufi, Tachott et Wompou.
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La Moughataa de Ould Yengé avec 7 sièges communaux : Aweïnatt, Bouanze, Boully, Dafort, Lahraj, Ould Yengé et Tektaké.
Le Guidimakha est la région la plus arrosée du pays, et génère donc d’importantes ressources naturelles. Malgré cela, elle reste la région la plus pauvre du pays, où 64,6% de a population vivent en dessous du seuil de la pauvreté (particulièrement en milieu rural). Les principales activités économiques dans la région sont l’agriculture, l’élevage et la collecte des produits de cueillette, tributaires des aléas climatiques.
II. La commune de Boully, son espace et sa population |
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Une commune dans un environnement sahélien
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Situation géographique
Créée en 1988, la commune de Boully est située à 52 Km de Sélibaby et 28 Km au sud de Ould Yengé. Elle porte le nom de son chef-lieu (le village de Boully) et rassemble actuellement 19 localités fixes dont la majorité se situe à l’est de la commune et le long de l’oued Karakoro. La commune est bordée par les communes de Dafort, Tektaké et Ould Yengé au nord, le Karakoro et la République du Mali à l’est, le département de Sélibaby au sud-ouest, c’est à dire les communes de Hassi Chaggar et Soufi. Le territoire couvre une superficie de 614 Km2 pour 18450 habitants. Boully est la 2ème commune la plus peuplée de la région (qui compte 18 communes). Aussi, la commune de Boully affiche une densité de 17 habitants / km². Cette densité de population est assez élevée comparée aux moyennes du Guidimakha (15 hab. / km²) et du pays (2 hab. / km²).
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Un climat soudano-sahélien
Le climat qui affecte cette zone est celui de la zone soudano-sahélienne, c’est à dire le plus pluvieux de toute la Mauritanie. Il est caractérisé par une saison des pluies qui s’étale sur trois ou quatre mois (de juillet à octobre), une saison froide (de novembre à février) et une saison chaude (de mars à juin). Les températures maximales dépassent fréquemment 40 °C, durant les mois d’Avril- mai -juin. En hivernage, ces températures diminuent pour tomber autour de 30°C. Lors des mois d’hiver, les températures descendent jusqu’à 25°C. Les précipitations sont en moyenne de 600 mm dans la région, sur un période de 3 ou 4 mois dans l’année, de juillet à octobre. Leur concentration dans le temps et la violence des évènements pluviométriques font qu’elles sont difficiles à gérer, cette eau précieuse est sous exploitée. Outre la concentration des pluies et les températures élevées, l’intensité du rayonnement solaire engendre une évapotranspiration très intense, estimée à 250 mm par mois pour les cinq premiers mois de l’année (janvier à mai), c’est-à-dire environ 8,3 litres par m² et par jour. Cette évapotranspiration constitue l’une des causes de l’épuisement très rapide des rares mares existantes dans la commune.
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Un réseau hydrographique qui détermine la végétation
La commune se situe dans une zone sahélienne, globalement caractérisée par une végétation sèche et épineuse composée de balanites, baobabs, acacia du Sénégal, zizyphus. Cette région à la végétation la plus riche du pays est un lieu propice à la mise en place d’activité comme l’élevage et l’agriculture. Mais actuellement, ce milieu est en voie de dégradation. Le territoire de la commune de Boully est traversé par de nombreux oueds, dont les principaux sont le Karakoro , le Moïlaha et le taqhadé. Le premier cité est un affluent du fleuve Sénégal, et constitue la frontière entre le Mali et la Mauritanie, les deux autres sont des affluents du Karakoro. On peut ainsi noter la présence de différentes entités écologiques :
- La zone du Karakoro se définie par une végétation diversifiée et par la présence d’arbres. Dominée par les doumiers (doumiers et rôniers), la végétation comporte également des cumbretum. Sur le plan pédologique, on retrouve des sols argileux dans le lit mineur et majeur du Karakoro, argilo-sableux au-delà.
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La zone intérieure est caractérisée par une végétation peu diversifiée, sèche, composées d’arbres épineux et d’arbustes. Les espèces présentent sont les Acacias du Sénégal, les Balanites et quelques rares baobabs. Sur le plan pédologique, on retrouve des sols latéritiques lessivés, parsemés de quelques affleurements rocheux et de quelques poches argileuses situées plus près des oueds. La situation géographique des villages est essentiellement en fonction des potentialités de l’environnement, c’est-à-dire des disponibilités en terres cultivables pour les agriculteurs, en pâturages abondants pour les éleveurs et de manière générale, des réserves en eau.
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Deux entités territoriales : les villages du Karakoro et de l’intérieur
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Le long du Karakoro
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a) Des gros villages attractifs sur les terres agricoles
Etablissement ancien sur des terres agricoles
Des gros villages se sont établis depuis longtemps sur la frange du Karakoro, attirés par les richesses naturelles et les potentialités agricoles : Boully en 1725, Kalinioro en 1904, Chalkha Dakhna en 1906 et Goumbana en 1944.
Etablies depuis longtemps, les populations ont profité d’une zone riche du point de vue des ressources naturelles, pour l’agriculture, l’élevage et l’accès à l’eau. En effet, la zone du Karakoro présente des terres fertiles (argileuses), une végétation riche (présence d’espèces arborées) et un oued de grande taille.
Cet espace fut d’abord investi par les Soninkés sédentaires et agriculteurs, qui créèrent la localité de Boully. Ces populations sont maintenant d’importants propriétaires terriens de la zone. Chalkha Dakhna, Kalinioro et Goumbana furent établis par des peulhs (majoritaire), complétés ensuite par des maures à la fin des années 80.
Economie fondée sur l’agriculture et la migration
L’économie de ces villages est dominée par l’agriculture, sous pluie et de décrue le long du Karakoro. Traditionnellement chez les peulhs, l’élevage est aussi primordial et depuis peu, les Soninkés de Boully possèdent des troupeaux (épargne) qu’ils confient aux peulhs. Les peulhs et maures de la commune cultivent des terres situées à proximité de leur village en hivernage. Par contre, les boulliens installent des hameaux de culture hivernaux en raison de la distance importante entre le village et les zones de cultures. Par exemple, sur le terroir de Danguidébé, on dénombre 12 hameaux de culture. En moyenne sur chaque terroir, on distingue une dizaine de hameaux, regroupant plusieurs familles. Ces campements hivernaux sont parfois dotés d’infrastructures hydrauliques pour l’extraction d’eau de consommation, réalisées notamment par l’ABDI (Association Boullienne de Développement et d’Insertion). Dans ces villages, la migration est également une manne financière indispensable aux familles et aux villages en général. (cf+loin)
Pôles d’attraction localement
Ces gros villages attirent des populations et voient l’arrivée d’hommes jeunes à la recherche de travail pour la saison sèche (exode rurale saisonnière). Cette main d’œuvre permet de compléter le manque généré par la migration vers les villes de l’intérieur et internationale. Outre la recherche d’emploi, les gens trouvent dans ces villages « pôles » des équipements et des infrastructures. Ils viennent s’y faire soigner (poste de santé à Boully et Kalinioro), les enfants se rendent à l’école, utilisent les services…
Transit commercial frontalier
Ces villages, de part leur situation géographique frontalière, constituent une zone de transit, des pôles de commerce et d’échanges entre le Mali et la Mauritanie, de part et d’autre du Karakoro. Les commerçants Mauritaniens basés à Boully ravitaillent tous les villages Maliens situés en face au bord du Karakoro (Kalinioro-Mali, Teysibé, Nagara…) et inversement.
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b) Des campements récents autour des gros villages
Etablissement récent autour des gros villages
Autour des gros villages se sont installés de nombreux villages d’éleveurs. Les raisons de leur installation sont variables, mais toujours fonction de potentialités pastorales et des points d’eau. Certains semi-nomades ou sédentaires ont choisi le lieu de leur installation en fonction des pâturages de saison sèche et des points d’eau. Autrefois nomades ou semi-nomades, les peulhs établissaient des campements hivernaux le long de leurs parcours de transhumance, en périphérie des terres alluviales agricoles. Ils ont migré au Mali dans les années 80 – 90 et ensuite se sont réinstallés dans le Guidimakha sur les lieux de leurs anciens campements. Les plus anciens campements sont Saidou Ehel Sidi (1964) et Tayibatt Lemkhaîniz (1974). Récemment sont apparus Chalkha Yero et Doubel Saidou.
Economie fondée sur l’élevage
Actuellement, ces villages vivent de l’élevage, activité traditionnelle, et un peu de l’agriculture. Leur installation relativement récente fait qu’ils n’ont accès à la terre que par métayage, don ou prêt. Ces difficultés d’accès à la terre sont une contrainte pour l’agriculture, pour la construction de concessions et l’établissement de village. Ces petits villages pratiquent peu la migration économique, mais les hommes jeunes transhument à chaque saison sèche vers le Mali en fonction des pâturages. Les villages se vident des jeunes hommes, il ne reste que les femmes, enfants et personnes âgées. On est donc confronté à un déficit de main d’œuvre.
Des manques d’infrastructures
Leur implantation récente et leur petite taille explique l’absence d’infrastructure de ces localités. Les populations accèdent donc aux équipements, services et infrastructures (éducation, santé…) dans les gros villages alentours. Les gros villages agriculteurs furent établis le long du Karakoro en raison de la richesse de cette zone, les petits villages d’éleveurs s’installèrent plus tard autour de ces pôles. Les mutations récentes induisent des changements et un développement rapide des grosses localités, entre autres dus à un exode rural saisonnier. Cependant, les gens quittent aussi les gros villages en migration vers les grandes villes et l’international.
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Des villages enclavés à l’intérieur
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a) Implantation ancienne des villages
Dans l’intérieur des terres sont dispersés les villages de Aweinatt Sidre Peulh et Aweinatt Sidre Ehel Khaye, Weidamour, Moilaha 1 et 2, Moutalague 1 et 2, Medroum Samba Lam et Loubeïre. Relativement anciens (entre 50 et 100 ans, sauf Aweinatt Sidre Peulh plus récent), ces villages sont nés de la sédentarisation de nomades, au gré des pâturages, spontanément d’abord puis accélérée par les sécheresses de 70. Ces populations se sont reconverties peu à peu dans l’agriculture, en gardant une part importante d’élevage. Plus à l’intérieur des terres, Weidamour (grosse localité) a pour origine l’installation de population maure en 1905.
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b) Economie et accès aux infrastructures
Orientations divergentes des villages
Géographiquement, la position des villages induit deux orientations différentes. En fonction de la distance, les villages se tournent vers le Karakoro et Boully, ou vers d’autres communes comme Dafort et Tektaké. Par exemple, Weidamour, à la limite ouest de la commune, se tourne vers Sélibaby, M’beidiya Sakha (Dafort), Hassi Chagar (Hassi Chagar) pour accéder à des infrastructures sanitaires.
Migration
Ces villages pratiquent la migration. Elle vise des pays d’Afrique de l’ouest (Côte d’Ivoire, Sénégal, Mali), centrale (Gabon, Congo) et le Maghreb (Lybie). Cette migration économique a relativement peu importante, mais la transhumance est très présente.
Enclavement
Du fait de leur isolement dans l’intérieur des terres, ces villages sont enclavés et n’ont pas toujours accès aux infrastructures de base. Par exemple, il n’y a aucune infrastructure sanitaire de tout l’intérieur de la commune. La présence d’autres types d’infrastructures dépend de la taille de village. La différenciation de l’espace communale en deux entités rend plus difficile encore la construction de l’idée communale. Les villages le long du Karakoro diffèrent des villages de l’intérieur de par leurs activités, leurs ressources… La zone du Karakoro, plus riche, permet l’agriculture pour des propriétaires terriens en partie soninkés. L’intérieur des terres, plus isolé, est parsemé de villages d’anciens éleveurs sédentarisés.
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Population et dynamiques sociales
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La population en chiffre
La société mauritanienne connaît des bouleversements profonds qui affectent l’ensemble de sa population et de son mode de vie. A ce titre, Boully incarne bien l’évolution de la Mauritanie d’une manière générale. La sécheresse qui a frappé la Mauritanie dans les années 1970 a poussé un grand nombre de la population nomade à se sédentariser. D’autre part, la population se rapproche des agglomérations et des pôles importants pour profiter de l’emploi, des services, des infrastructures sanitaires et éducatives. Boully a donc vu sa population fortement augmenter ces dernières décennies.
CODE | VILLAGES | HISTORIQUE
Année Origine |
ETHNIE | POPULATION |
102007 | AWEINATT
SIDRE EHEL HAYE |
1960,
originaire du nord |
Maure | 700 |
102006 | AWEINATT
SIDRE PEULH |
1992,
originaire du nord |
Peulh | 100 |
102002 | BEN AMANE 2 | 1970,
origine de Moutaalag Debaye Et Sey L’ahmar |
Maure (tribue talabé) | 300 |
102001 | BOULLY | 1715,
originaire de Bambella (Mali) |
Soninké, Maure, Peulh | 5000 |
102003 | CHALKHA
DAKHNA |
1906,
originaire de Bokhé Diami (commune de Khabou), puis transit Par Baïdiam et Kalinioro |
Peulh, Maure | 1100 |
102025 | CHALKHA YERO | 1948,
sous le nom de Gourel dialelle, Puis migration au Mali en 1989, et Retour en 2001 |
Peulh (foulabe) | 140 |
102026 | DOUBEL SAIDOU | 1993,
originaire de Barkewol |
Peulh (foulabe) | 180 |
102029 | GOMBANA1/
NAHALAILE |
1944,
originaire de Kalinioro, le village Etait un campement hivernal |
Peulh Maure | 370 |
102023 | WOURO SOULE | 1981,
venant du village de Loubeire |
Peulh | 100 |
102020 | KALINIORO | 1904,
originaire de Maghama, transit Par Bokhé Diami (commune de Khabou), Baïdiam avant Kalinioro |
Peulh | 2875 |
102030 | LOUBEIRE | 1944,
par un peulh éleveur, rejoint Plus tard par les Maures |
Maure (tribu zibreiratt,
Fraction ehel oumar), Peulh |
685 |
102024 | MEDROUM SAMBA LAM | 1933,
originaire de Maghama |
Peulh (foulabe du clan
Nianinkoobe) |
300 |
102027 | JERKAYE
MOILAHA |
1993,
originaire du Gorgol |
Peulh | 200 |
102028 | MOILAHA 2 | 1994,
originaire du Gorgol |
Peulh | 150 |
102031 | TAYIBATT/
LEMKAINEZ |
1974,
originaire de l’Assaba |
Maure (tribu zibeiratt,
Fraction sidi brahim), Peulh |
450 |
102010 | MOUTALAGUE
MEDEN |
1986,
originaire du nord |
Maure (tribu Messouma
,clan oulad Hammo) |
700 |
102011 | MOUTALAGUE
DEBAYE |
1948,
origine Kankossa (Assaba), Eleveurs Peulhs sédentarisés |
Maure (tribu Messouma
, clan oulad Hammo) |
700 |
102013 | SAIDOU EHEL SIDI | Originaire du nord
de la Mauritanie où Se trouve le chef de tribu |
Maure (tribu zibeiratt,
Fraction taleb hassen) |
900 |
102009 | WEIDAMOURT | 1905,
originaire de Rgeiba |
Maure (tribu ehel barik) | 3500 |
TOTAL | 18450 |
Source : Diagnostic participatif auprès des villageois (2003) et IRIP (2004) – GRDR – Commune de Boully
La population actuelle de la commune de Boully est estimée autour de 20000 habitants, mais ces chiffres sont à prendre avec précaution. La plus grosse localité est le chef-lieu de la commune, Boully, autour de 7000 habitants à majorité soninké. Vient ensuite Weidamourt, localité principalement maure, situé dans les terres en limite de commune, puis Kalinioro, à majorité peulh, le long du Karakoro. Les plus petits villages sont généralement des campements peulhs qui se sont fixés avec le temps, et ne comptent que quelques centaines d’habitants.
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